Environ 40% des anévrysmes de l’artère poplitée sont asymptomatiques. Le caractère asymptomatique n’exclut pas l’existence de lésions thrombo-emboliques silencieuses. L’examen clinique met alors en évidence une disparition des pouls distaux.
L’existence de symptômes est directement corrélée à la taille de l’anévrysme poplité et à l’existence de thrombus. Les migrations emboliques dans les artères de jambe à partir du thrombus anévrysmal entraine une dégradation du lit d’aval artériel jambier. Ceci peut conduire à l’apparition d’une claudication du membre, de douleurs de décubitus ou à des troubles trophiques (nécrose des orteils). La thrombose de l’artère poplitée conduit à l’ischémie aigue qui reste un mode de découverte encore trop fréquent de l’anévrysme.
Le risque de survenue de rupture, de compression veineuse ou neurologique est l’apanage des gros anévrysmes, dont le diamètre est supérieur à 3 cm.